Nombre de jours échaudants du 1er avril au 30 juin
Évolution du nombre de jours échaudants (>25°C) du 1er avril au 30 juin par décennie depuis 1959
Une augmentation moyenne de 1,7 jours échaudants par décennie est constatée sur l'ensemble de la période étudiée.
Les sommes de températures hivernales (du 15 octobre au 1er mai) ont augmenté au cours de ces 60 dernières années. Cette période pourrait donc être valorisée par une 3ème culture en 2 ans, positionnée avant une culture de printemps. L’élévation des sommes de température permettra d’obtenir de plus en plus de biomasse de cette culture avec un ensilage réalisé fin avril sans forcément développer l'irrigation (car avant le 1er mai).
Évolution par décennie de la somme de température en base 0°C du 15 octobre au 1er mai
la disponibilité thermique a augmenté significativement du 20 juin (après moisson d'une orge) au 30 septembre (avant semis de culture d'hiver). Cependant, l'accroissement du déficit hydrique estival va compromettre grandemant le potentil de cette interculture.
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Évolution par décennie de la somme de température en base 0°C du 20 juin au 30 septembre
Un plafonnement des rendements en blé tendre commence au début des années 2000. Ce phénomène résulte pour moitié du changement climatique, avec des stress hydriques (voir déficit hydrique) et thermiques (voir jour échaudant) qui sont de plus en plus fréquents en fin de cycle cultural.
Évolution des rendements en blé tendre en quintaux par hectare et par an en région Centre Val-de-Loire
Une augmentation des rendements de maïs grain de 1,15 quintal par hectare et par an est observé sur la période 1951-1999 en région Centre Val-de-Loire. Cette évolution semble ralentir avec une augmentation de 0,19 quintal par hectare et par an de 2000 à 2017, mais cela reste à confirmer dans les années à venir.
Évolution depuis 2000 des rendements en maïs grain en quintaux par hectare et par an
Au cours de ces 20 dernières années, aucune évolution significative des débits moyens des rivières en région Centre Val-de-Loire n'est observée. Cependant, toutes les modélisations permettant des projections à des horizons 2070 ou 2100 pour le bassin Loire-Bretagne s'accordent sur un phénomène de baisse des débits moyens des cours d'eau de 10 à 40% et un allongement des périodes d'étiage.
Évolution de l'hydraulicité des mois de septembre en moyenne glissante centrée sur 3 ans
Sur ces 25 dernières années, aucune évolution significative du niveau des nappes n’est observée. Toutefois, selon l’étude Explore 2070 le bassin de la Loire sera sévèrement touché sur la moitié de la superficie de son bassin versant par une baisse du niveau comprise entre 25 et 30 % à l’horizon 2070.
Niveau des nappes de la région Centre Val-de-Loire, relevés des mois de septembre depuis 1994
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