Comment déterminer/fixer le montant de FERMAGE ?
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Puis-je VENDRE mes terres alors qu’il y a un BAIL EN COURS ?
Que les parcelles soient louées à un fermier n’empêche pas la vente du bien, et ce, à n’importe quel moment au cours du bail. Seul le droit de préemption du locataire doit être respecté.
Le propriétaire qui a conclu un bail à ferme se sent souvent engagé et présuppose qu’une vente est impossible. En pensant que c’est le preneur qui décide du prix et qu’il faut attendre la fin du bail, le propriétaire ajoute des contraintes que le Code rural ne prévoit pas.
La vente du foncier loué est réalisable à tout moment au cours du bail. La seule précaution consiste à respecter le droit de préemption du preneur. Petit rappel des principes et modalités de vente des terres louées, pour en finir avec les idées reçues.
Le propriétaire demeure libre de vendre son bien à n’importe quel moment du bail. D’ailleurs, peu importe qu’il s’agisse d’un bail de neuf ans ou à long terme, qu’il s’agisse du bail initial ou d’un bail renouvelé. En matière de prix, le vendeur est également libre de le déterminer. Mais la négociation pourra être différente de celle d’un bien libre.
Tout locataire n’est pas nécessairement bénéficiaire du droit de préemption. Il doit remplir un certain nombre de conditions, au premier rang desquelles se trouve le bénéfice d’un bail à ferme. En effet, le titulaire d’une occupation précaire, d’un contrat d’entreprise ou d’un prêt à usage n’a pas titre pour préempter. Seul le bénéficiaire d’un bail à ferme soumis au Statut du fermage aura qualité pour préempter. En outre, le preneur doit avoir exercé, pendant trois ans au moins, la profession d’exploitant agricole et ne doit pas être propriétaire de trois fois le seuil de surface défini par schéma du directeur régional des exploitations agricoles.
Enfin, en préemptant, le preneur s’engage à exploiter personnellement, ou son conjoint ou son descendant pendant neuf ans au moins. A défaut, une condamnation en dommages et intérêts pourra être retenue contre lui.
Lorsqu’un accord avec un tiers a été trouvé, le notaire doit « purger » le droit de préemption. Il notifie le projet de vente au preneur, qui, à réception, dispose de deux mois pour faire connaître ses intentions. Trois cas peuvent se présenter :
- le preneur préempte aux conditions proposées, en ce cas, la vente est parfaite ;
- le preneur ne répond pas ou répond qu’il n’est pas intéressé. En ce cas, la vente se fera avec le tiers acquéreur (sous réserve de l’exercice du droit de préemption de la Safer). Le preneur bénéficiera de la continuité de son bail ;
- le preneur précise être intéressé, mais pas aux conditions de la notification. En ce cas, il notifie au propriétaire son souhait de préempter à d’autres conditions et saisit dans le même temps le Tribunal paritaire des baux ruraux. C’est le juge qui déterminera les conditions de la vente. Chaque partie est alors libre de les accepter ou de refuser.
La vente faite au mépris du droit du preneur par le propriétaire est sanctionnée par la nullité. En outre, la violation du droit de préemption entraîne soit la substitution du preneur évincé illégalement au tiers acquéreur, soit l’allocation de dommages et intérêts. Mais, ni les ventes entre proches parents, ni celles entre co-indivisaires n’ouvrent droit à préemption au preneur en place.
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Comment VENDRE OU LOUER mes terres ?
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Quel est le PRIX de mes terres ?
Site internet de la Direction régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt
Je peux aussi contacter mon notaire, qui peut avoir des références de prix plus locales.
Je peux également me renseigner auprès d’experts agricole et foncier sur le site internet suivant : https://www.experts-fonciers.com
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Téléphone : 02 38 71 91 95
Site internet : http://www.saferducentre.com
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Nos conseillers Chambre d’agriculture du Point Accueil Transmission peuvent également vous renseigner :
Stéphane BORDEAU
02 38 71 91 67 – 07 76 36 35 95
stephane.bordeau(at)loiret.chambagri.fr
Magali THOMAS
02 38 71 91 70 - 06 75 65 62 13
magali.thomas(at)loiret.chambagri.fr
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Delphine MAMES : 02 38 71 95 21
David MEOT : 02 38 71 95 74
Les différents protocoles d’indemnisation des agriculteurs pour les préjudices subis par la construction et la présence d’ouvrages sur les terrains agricoles sont disponibles sur le site internet suivant :
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